Il n’est pas permis à tout le monde d’être employé comme salarié au sein d’une entreprise ou à la fonction publique. Et sur le chemin du travail, seuls ceux qui savent s’adapter aux réalités du moment pourraient s’en sortir.
Pour nombreux de jeunes Ivoiriens qui quittent l’école, l’une des activités qui s’ouvre à eux est le travail de commercial. On en voit par milliers tous les jours, jeunes hommes et femmes, entrain de parcourir toutes les artères de la ville d’Abidjan et du pays, afin de proposer différents produits de plusieurs entreprises. Parmi eux on retrouve Zadi Patrice. Ce dernier travail en contrat à durée déterminée pour une entreprise de la place.
À la différence de plusieurs de ses amis, Zadi a un salaire fixe, une prime de transport, une prime alimentaire et une prime d’objectif qui est fixé selon le volume d’articles vendu. Zadi est, comme ses collègues, envoyé sur différents sites et zones pour la vente des produits d’une entreprise qui travaille en collaboration avec sa structure. S’il trouve le métier très utile pour sa jeune expérience, en retour, il le trouve très épuisant.
En effet, Zadi Patrice, parcours plusieurs dizaines de kilomètres à pied pour présenter ses produits. Ce qui n’est pas du tout facile. À cela il faut ajouter le soleil brûlant et les boues causées par les pluies dans des endroits assez reculés. Que dire de certains clients très peu courtois et qui les rabaissent parfois. N’empêche, le Sieur Zadi reste focus derrière ses objectifs. Il espère qu’en ressortant de cette expérience, il sera assez outillé pour affronter la suite.
Bainguié Jean-françois contributeur PepeSoupe à Cocody.
