« Après mes études, je serai une bureaucrate », tel était le rêve de Agathe Droh quand elle était sur les bancs. Cependant, suite à une grossesse contractée, elle va se détourner de son ambition. Pour subvenir à ses besoins, elle va s’essayer à plusieurs activités commerciales.Installée au quartier Mamie Adjoua dans la commune de Yopougon, elle vend de la patate frite à l’huile.

Selon Agathe, ces tubercules viennent de chez sa patronne à qui elle a rendu des services. « Les patates et taros que je vends, sont des fruits d’un service rendu à une patronne lors de la crise de 2010 », s’est-elle rappelée, le samedi 09 mai 2020.Pour goûter à une tranche de patate, il suffit de débourser la somme de 50 francs CFA la tranche sont accompagnées des œufs et du poisson. Quant aux taros, ils sont commercialisés au prix de 500 francs CFA le tas.

Intervenant sur son rêve brisé, elle a affirmé qu’elle mettra tous les moyens à la disposition de sa fille afin qu’elle réussisse. « Je n’ai pas pu atteindre mes objectifs, mais je ferai tout afin que ma fille arrive au succès. C’est pourquoi, j’entreprends plusieurs activités pour avoir les moyens afin d’assurer ses études », a-t-elle conclu. Rappelons que sa fille est âgée de 10 ans et en classe du Cours moyens deuxième année (CM2).