Dans toutes les religions, la notion de la mort n’est pas à prendre à la légère. Elle est importante, car la vie sur la terre des hommes se termine et le mort s’apprête à rencontrer son créateur. En islam, les troisièmes et quarantièmes jours après le décès sont célébrés. Loin d’être décrétée pour se réjouir, cette célébration est une occasion pour rassembler les proches afin qu’ils prient pour le défunt et méditent des sourates. Chaque lettre du Coran a une bénédiction (al-hasanat) et pour chaque prière une récompense.

À Sataman Sokoura, nous faisons la rencontre, ce 13 janvier, de Diabagaté Lassina. Il est imam adjoint du quartier Natoplê de Sataman Sokoura. Ayant perdu sa sœur aînée il y a trois jours, nous sommes à la cérémonie du sacrifice du troisième jour. Étant interrogé sur la question du sacrifice, il répond que : « Le mort dans sa tombe est interrogé, le troisième jour, le cinquième, le douzième, le quarantième jour et le jour de son anniversaire. Donc les sacrifices qu’on fait ces jours-là, c’est pour qu’il repose en paix (le mort). » C’est donc une forme de charité qui lui est destinée pour amoindrir ses péchés et le conforter dans sa tombe. Bien qu’il soit considéré comme un acte blâmable, selon les dires, cela empêche l’âme de retourner à la maison et assurer qu’il est bien là où il doit être.
Habib Olagoke, contributeur PepeSoupe à Satama-Sokoura.
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