Pour le commun du mortel, la différence des statuts scolaires affecte la relation des enfants. Ces jeunes garçons démontrent bien le contraire dans la ville de Kong. Dans nos sociétés africaines, les tendances autour des différentes classes sociales sont encore à déplorer. Il s’agit des classes de la bourgeoisie et du prolétariat qui pérennise les mauvais rapports entre les populations et par ricochet sur les enfants. Certaines familles dont les enfants fréquentent les écoles formelles ont une mauvaise image sur d’autres. En effet, ces gens ont tendance à réprimer les enfants qui ont eu à fréquenter dans les écoles coraniques. Pour eux, ces enfants n’ont pas réellement un esprit critique bien développé par rapport aux autres qui ont été dans des centres de formation avec un système éducatif encore plus développé. À Kong, la réalité est tout autre chose.
En réalité, la perception générale des enfants qui fréquentent les écoles coraniques est exprimée d’une autre façon dans cette région du pays. Des jeunes garçons de différents statuts et habitudes scolaires, se regroupent régulièrement comme aujourd’hui 06 février sur un terrain de football pour se divertir. Ces enfants ignorent catégoriquement leurs différences ethniques et religieuse ce qui importe comme l’affirme le petit Ouattara Oumar : « rien ne motive réellement ces rencontres entre nous. Nous jouons ici tous les jours hormis le lundi et le vendredi pour cause de la prière de Djuman et du marché les lundis. En tout cas, tout le monde peut jouer avec nous. Nous sommes mélangés et on ne trie pas » a-t-il confié.
BamCoul, contributeur PepeSoupe à Kong.
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