Comme chaque année, à l’approche de la fête de la Tabaski, une masse importante de personnes se déplacent entre les différentes communes d’Abidjan et ses périphéries à l’effet de faire des achats ou vaquer à leurs occupations.
De ce fait, les transports en communs parmi lesquels les bus et les minicars communément appelé ‘’Gbaka” arrive facilement ‘’à saturation” et peine à satisfaire la demande. Face à cette situation, si les bus maintiennent leurs prix inchangés, ce n’est pas toujours le cas des gbaka qui revoient à la hausse le coût du transport. Tel a été encore le constat fait le jeudi 30 juillet 2020, à la veille de l’Aid El Kébir à 11 heures à Bingerville. Dans cette ville en effet, ‘’le titre de transport” a grimpé sur les différentes destinations. Des trajets comme celui de la gare au quartier 9 kilos, de coutume à 200 francs CFA sont passés à 500 francs CFA. Devant ce constat, les clients limités financièrement préfèrent pour certains faire une portion du trajet à pied pour être à mesure de s’acquitter de leur transport au moment venu ou simplement attendre un bus.
Ainsi, voulant comprendre la cause de cette hausse subite, l’équipe de PepeSoupe s’est adressée à Issouf Doumbia, un apprenti Gbaka. « Il y a beaucoup d’embouteillage donc nous devant faire cela pour nous en sortir. Nous voulons nous aussi fêter la Tabaski, mais on doit avoir de l’argent. », a-t-il justifié. Ainsi, bon gré mal gré d’autres usagers se soumettent à ces prix qu’ils jugent néanmoins exagérés.