Depuis l’annonce de la fermeture des voies d’accès à la ville d’Abidjan, les populations de la commune d’Alépé se sentent mal à l’aise. Particulièrement, les transporteurs et les usagers. En effet, cette annonce, qui fait suite aux différentes mesures prises pour limiter la propagation du Covid-19, impacte leurs activités.
Le jeudi 26 mars 2020, la gare routière de cette localité était quasi-déserte. Les quelques véhicules reliant Abidjan à Alépé, peinaient à faire le plein de passagers. Ces engins mettaient de longues heures pour être chargés. Tout en respectant les consignes données aux transporteurs dans la lutte contre le Covid-19, pour éviter les contacts, les passagers étaient installés sur trois rangées dans les minis cars au lieu de quatre en situation normale. Selon Issouf Bakayoko, une réduction des taxes de chargement devrait pouvoir soulager les transporteurs. Mais celle-ci sont restées intactes.
Ce qui occasionne des pertes aux acteurs du transport de cette localité. Alors, pour s’en sortir, les transporteurs sont obligés de surfacturer les distances à parcourir. Ainsi, les voyageurs sont appelés à payer la somme de 1500 francs CFA au lieu de 1000 francs CFA, la place. Notons que conformément aux mesures de prévention, les autorités de la région de la Mé dont fait partie Alépé, ont décidé de suspendre les jours de marché qui s’effectuaient tous les jeudis. Elles ont également procédé à l’installation de dispositifs de contrôles sanitaires et de lavages des mains dans les lieux publics.