Le succès de ce pays repose sur l’agriculture dit l’adage populaire. Pour l’avoir compris, de nombreux jeunes et femmes à Sakassou tiennent des parcelles où ils cultivent des cultures vivrières. Le samedi 22 février 2020, au marché de la ville situé à 200 mètres du palais royal des baoulé, les paysans sont présents avec les récoltes de leurs champs. Ainsi, les femmes exposent sur leurs étales, différentes marchandises composées de manioc, banane, igname et bien d’autres produits viviers.

« Tout ceci vient de nos champs. Il y a de la banane. Trois régimes à 2.000 francs CFA. Le manioc, on le place à 500 francs le tas. » a déclaré Léa Amoin parlant des prix qu’elle pratique. Poursuivant, elle explique : « Les gros maniocs sont utilisés pour faire de l’attiéké, le gari, le placali et autres dérivés. Les moyens et les petits qui sont d’autres variétés servent à faire le foutou. » Malgré la diversité des produits en vente et leurs coûts relativement accessibles, les commerçantes peinent à écouler leurs produits. « Rien ne marche. On ne trouve pas d’acheteurs » a continué Léa.

Toutefois, les femmes de ce marché ne perdent pas espoir. Elles envisagent s’organiser en coopérative pour défendre leur intérêt commun. En outre, elles sollicitent l’aide de toutes les bonnes volontés pour l’acquisition d’un marché de vivrier.