C’est une information qu’il faudrait suivre de très près, elle ne passe pas inaperçue, mieux elle laisse derrière elle des sourires qui semblent s’éterniser sur les visages des villageois rencontrés. En effet, initié par l’USAID, structure de développement américaine, un projet dénommé ANI PLUS, et mené par le service technique de la Mairie de Bouaké, fait son bon petit bout de chemin dans le GBEKE, précisément à Brobo. Entendons par Brobo, les villages de cette Sous-préfecture. le point focal sur lequel s’appuie le projet pour sensibiliser les 68 villages est bien entendu l’ONG Cellule Ville Propre Santé. Ce projet consiste en l’éradication de la défécation à l’air libre par la proposition aux populations de WC modernes, simples, sans remontée d’odeur. Il y en a de deux sortes :
– Le WC accroupi
– Le WC assis
Les villageois sont appelés à effectuer leur choix. Seulement, ce sont les messages qui accompagnent cette campagne qu’il convient de réviser, pour une utilité universelle : la défécation à l’air libre est source de plusieurs risques dont par exemple : l’exposition à des animaux dangereux, la pollution de l’air, les possibilités d’infection, bref. On ne peut avoir un environnement sain dans un espace où les défécations ne sont pas contrôlées. A cela s’ajouterait la prolifération du paludisme. C’est donc un ouf de soulagement qu’apporte ce projet dans ces zones rurales. Vivement que de telles actions, à l’instar du peuple AHALI de Brobo, envahissent ces nombreux villages à travers la Côte d’Ivoire, où jusqu’ici ces vaillants acteurs de l’économie ivoirienne, souffrent, sans WC, et obligés de courir les brousses et les bords des villages pour se soulager. Dans ces conditions, on a vite envie de se poser cette question : Comment se soulagent ces parents du troisième âge sans risquer leur vie, dans ces zones sans WC ?
Michaël Kobé, contributeur PepeSoupe à Brobo.
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