Chaque année, à l’approche de la saison pluvieuse et de la fin de l’année scolaire, la saison du maïs bat son plein. Cette céréale, très appréciée de tous, se vend à chaque coin de rue et se déguste avec gourmandise. Que ce soit en voiture, au bureau ou entre les repas, les épis de maïs sont partagés comme un rituel sacré. Cependant, au cours des trois dernières années, le prix du maïs a connu une augmentation significative. Cette céréale, qui se vendait autrefois entre 50 et 100 francs, s’échange désormais entre 150 et 250 francs sur les marchés. Mais quelles sont les raisons derrière cette flambée des prix ?

Sekondo Cécile Rachelle, l’une des vendeuses rencontrées le 22 mai au carrefour Djêpoto à Songon, explique que « les prix de gros ont changé ». Les tas de maïs sont passés de 5 pour 100 francs à 4 pour 200 francs. Ainsi, elles doivent revendre les produits à 150 francs, voire 200 francs ou 250 francs, afin de couvrir leurs charges et réaliser des bénéfices. Une autre vendeuse souligne que de nombreuses terres cultivées sont devenues des sites de construction, réduisant considérablement la production de maïs.
Cette flambée des prix du maïs affecte à la fois les consommateurs et les vendeuses elles-mêmes, qui doivent s’adapter à cette nouvelle réalité économique pour maintenir leur activité rentable. Face à ces défis, il est crucial de trouver des solutions durables pour soutenir la production de maïs et garantir des prix accessibles à tous.

En conclusion, la flambée des prix du maïs au cours des trois dernières années est due aux coûts d’approvisionnement élevés et à la diminution des terres cultivables.
Une concertation de tous les acteurs du secteur est essentielle pour maintenir à flot ce secteur d’activité et éviter de priver les consommateurs de cet épisode si prisé.
Bainguié Jean-François, contributeur Pepesoupe à Songon.