La Côte d’Ivoire a trois saisons bien différenciées : chaleur sèche de novembre à mars, forte chaleur sèche de mars à mai, chaleur humide de juin à octobre (juillet est le mois le plus pluvieux.). De décembre à février, on a l’harmattan. Tandis que dans le nord, le climat est semi-aride, au Sud, il est plutôt humide le long de la côte.
Diabaté Soukaina, fait de la culture maraîchère depuis prêt de 15 ans. Elle possède un lopin de terre à Minankro à 3 kilomètres de Bouaké. Ne possédant pas d’un système moderne d’irrigation, elle est soumise d’utiliser l’eau recueillit dans un puits ou elle s’en remet aux saisons. Quand la saison des pluies approche, elle fait ses butes et laisse la pluie arroser. Elle profite du plein d’eau dans les puits pour rafraîchir ses plantes. Après cela, c’est le temps de la récolte et des ventes.
Quand arrive la saison sèche, alors Diabaté Soukaina mariée et mère de quatre enfants, se cherche une autre activité pour soutenir son époux dans les charges du ménage.
À Bouaké qui est au centre de la Côte d’Ivoire, il fait chaud plus de la moitié de l’année. La température moyenne de l’année est de 34 °C. D’août à février, on a des températures qui varient entre de 29 °C et 38 °C. Là encore, nous ne sommes pas au nord du pays où la chaleur est intense avec une végétation faite d’herbage et d’arbres clairsemés et on ne parle pas des conséquences à venir du dérèglement climatique.
Jacques Alfred TAHO, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
