Depuis l’annonce du nouveau plan de circulation de la ville d’Abidjan, qui a vu la décision d’interdire les tricycles de circuler sur les 2×3 voies, 2×2 voies et certaines 2 X1 voie dans tout le district d’Abidjan, certains travailleurs du secteur son inquiet. Précisément ceux du transport de personnes. En effet, c’est le branle-bas à ce niveau depuis l’annonce qui a suivi le Conseil des ministres du 08 septembre dernier. Dans la commune de Yopougon, la mairie mène une traque contre ces engins qu’elle a cantonnés dans les quartiers. Si bien avant la date du 08 septembre 2021, elle était moins exigeante, ça n’est plus le cas. Fait savoir Djamal chauffeur de tricycle à la zone industrielle, rencontré le mercredi 22 septembre 2021 autour de midi. « La semaine dernière, la mairie est venue 2 fois ici pour ramasser nos tricycles. Si tu n’as pas la chance qu’on te prend, tu vas payer la fourrière à 22500fr. Nous, on ne veut pas voler. On veut travailler honnêtement. Que l’état pense à nous aussi. » Renchérit-il ? Djamal est un travailleur très courageux et consciencieux. Son approche du sujet nous donne un aperçu de son état d’esprit, qui diffère carrément de celui de la majorité des conducteurs de ces engins. Il faut le dire clairement, les tricycles dans le transport des personnes comme des marchandises, jouent un rôle énorme dans le transport abidjanais. Ils permettent de regagner facilement nos maisons dans les quartiers aux voies d’accès difficiles. Quant au transport de marchandises, ils facilitent la tâche à nos mamans et braves, sœurs à des coûts réduits. Il serait plus intéressant de les réguler au niveau local afin que leurs contributions dans l’économie soient plus actives que passive. Car ces engins permettre aux uns et autres de vaquer à leurs occupations avec le moindre stress.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
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