Dans un post produit le mercredi 8 juillet 2020, Arsène Ludovic Konan s’est interrogé sur les aptitudes de l’ONECI (Office national de l’état civil et de l’identification) et sur la destination des montants payés par les citoyens ivoiriens pour se faire établir des attestations d’identité chaque année. Dans ses explications, ce plaignant est revenu sur une expérience personnelle qu’il a vécue après la perte de sa carte nationale d’identité en février 2019, avant de donner ses impressions sur l’actuel fonctionnement de l’ONECI.
Revenant sur sa mésaventure, Arsène a rappelé que pour remplacer sa CNI égarée, il avait été obligé de payer au trésor national la somme de 5 mille francs CFA. Comme la reproduction de cette pièce tardait à se faire, il s’est fait établir une attestation d’identité à 5 mille francs également. En mai 2020, soit un an après la demande de son duplicata qu’il continue d’attendre, il a dû s’acquitter encore d’un montant de 5 mille francs CFA pour renouveler sa CNI. Malgré toutes ses démarches, sa requête est restée pendante au niveau de l’ONECI. Ainsi, se voyant dans l’impossibilité d’effectuer ses opérations dans les institutions financières par faute de pièces adéquates et n’ayant plus le choix, Arsène dit avoir été forcé de renouveler pour la seconde fois son attestation d’identité dans un commissariat de police.
Exaspéré par cette situation, le requérant de l’ONECI a voulu savoir qui gérait les sommes payées (sans reçu de caisse du trésor national) par les citoyens dans les commissariats de police avant de déduire ceci : « Cette manière donne l’impression que l’ONECI préfère amasser les 5 mille francs CFA pour les attestations établies chaque année et qui ne passent pas par le trésor, plutôt que de produire les CNI valables pour 10 ans ».