Ces dernières années, l’école ivoirienne connaît un phénomène au sein de ses établissements. Les élèves réclament des anticipés et cela devient de plus en plus récurrent. En effet, les cours sont perturbés par une marge d’élèves à l’approche des congés prétextant que les 15 jours de congés pour les fêtes de fin d’année, sont insuffisants. Ces grèves perturbent non seulement les professeurs, qui, dans ces conditions n’arrivent pas à achever leur cours en fin d’année, mais également les élèves consciencieux qui aspirent à la réussite scolaire. C’est dans ce contexte que nous sommes allés à Sinematiali, dans la région du Poro en vue de pouvoir en tirer des informations. Ainsi, nous rencontrons Monsieur Jean Delafisse Kouadio, professeur de philosophie à l’école Privée la Persévérance de Sinematiali.

Selon lui, pour mettre fin au fléau des “congés anticipés”, le ministère de l’éducation ainsi que les élèves doivent, autour d’une table ronde, décider du calendrier scolaire. En effet, pour lui : « Un élève qui n’a pas ses parents dans sa ville de résidence ne peut pas aller voir ces derniers pendant les congés et pouvoir revenir à temps, vu que la rentrée est juste le lendemain de la fête. C’est d’ailleurs l’un des plus grands motifs de grève que fournissent les élèves. Il y a également la fatigue qui s’accumule.» Notons aussi que les élèves ne sont pas les seuls responsables de la perturbation des cours. Il y a certaines personnes inconnues qui s’incrustent dans ces circonstances pour faire du vandalisme.
Shaïna Coulibaly, contributeur PepeSoupe à Sinematiali.
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