L’huile de palme est communément appelée huile rouge en Côte d’Ivoire à raison de sa couleur et de sa texture. C’est en fait une huile végétale extraite de la pulpe des fruits du palmier : la graine. À Zakoua, village situé à 5 km de Daloa dans la région du Haut-Sassandra, un couple fait de la fabrication de l’huile de palme son métier. Notre intervenante, c’est Tapé Flore, l’épouse. Selon ses explications, la fabrication de l’huile rouge se fait en 2 principales étapes. Il faut d’abord préparer la graine et la laisser reposer pendant 3 jours. Après ces 3 jours, la graine est recueillie, pilée à l’aide d’une machine et l’huile est par la suite extraite. Il y a, à ce niveau, deux qualités d’huiles rouges, l’une est brute et l’autre cuite. L’huile brute est la première huile qu’on obtient.

Elle est assez rouge et préparée qu’une seule fois. Tandis que celle cuite est préparée 2 fois et c’est elle qu’on commercialise le plus sur le marché. Selon son expérience, l’huile la plus durable est celle cuite parce qu’elle se conserve longtemps à la différence de celle brute. Concernant les tarifs, ils diffèrent en fonction de l’huile. D’après Madame Tapé, le coût de l’huile brute est plus élevé que celle cuite. La raison de cette différence de prix, selon elle, est due à leur recherche du profit. Leur travail nécessite beaucoup d’efforts. En effet, il travaille dans la fumée à longueur de journée, mais ils tiennent bon. Le couple n’a pas le choix que de continuer, car c’est leur gagne pain. Ils souhaitent de tout cœur avoir plus de moyens afin d’améliorer leurs conditions de travail.
Michèle Djaman, contributeur PepeSoupe à Zakoua
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