Jeudi 30 janvier 2020, il est 09 heures 35 minutes lorsque Rose Kouakou s’avance vers l’officier d’état civil. Elle a à ses côtés, Allou Kouakou, son mari qui lui tient la main. Une symbolique qui traduit leur union légale. C’est dans la salle de mariage de la mairie d’Abobo que Lamine Cissé et Yéo Siriki procèdent à l’union de ce couple, résidant au quartier Akéikoi.

Sous le régime de la communauté de biens, les époux ont décidé de sceller leur union en acceptant de vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire.
Après avoir lu les dispositions du code civil, à savoir les articles 51,58, 60, l’officier d’état civil appelle les nouveaux mariés à la table de séance pour la signature du registre. Le consentement acquis, Yéo Siriki les invite au baiser légal, avant de leur remettre par la suite le livret de mariage, tout en leur donnant des conseils d’usage sur la vie de couple.

Parents de trois enfants, le couple Kouakou a décidé de mettre fin à treize années de concubinage, sous le regard vigilant de leurs deux témoins. Pour la circonstance, Rose Kouakou était vêtu d’un ensemble pagne aux couleurs bleu et rouge, mettant en valeur son teint noir. Son mari, quant à lui, s’est mis dans une chemise bleue-ciel, sous un ensemble costume gris. Notons qu’Allou Kouakou exerce dans le bâtiment, tandis que son épouse est commerçante. (243 mots)