Baikoro Mafibia n’a d’autres options que de faire du commerce. En effet, cette dame trentenaire est veuve et mère de 6 enfants. C’est à Bassawa dans la région du Hambol que nous l’avons rencontrée, elle nous confie :« j’ai perdu mon mari, il n’y a pas longtemps et les enfants ne sont pas encore grands pour qu’ils puissent s’occuper d’eux-mêmes. Je suis donc obligée de faire une activité. À Bassawa ici, rien ne peut aller à part le commerce. J’ai essayé d’autres choses, mais ça n’a pas marché.» Il y a 5 mois de cela, elle avait lancé une activité qu’elle appelait “la tontine téré-téré”. Ça consistait à donner des ustensiles aux femmes du village et passer chaque jour récupérer une partie du prix d’achat des ustensiles jusqu’à ce que tous soient payés. Le soleil et la pluie sont les causes pour lesquelles Mafibia a abandonné cette activité. Désormais, elle commercialise plusieurs choses sur un programme bien défini: « les matins, je vends les bons maïs et friandises à l’école primaire. Les soirs, je vends les pagnes à l’hôpital pour les femmes qui accouchent.» Elle souligne que les sages-femmes lui font souvent appel pour les achats de pagnes. Mafibia appelle toute volonté à l’aider pour qu’elle puisse s’occuper de ses enfants.
Shaïna Coulibaly, contributeur PepeSoupe à Dabakala.
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