Férue d’accessoires de mariage, dame Yao se lance dans la commercialisation de robes de mariées et autres gadgets dédiés à ce type de cérémonie. Elle débute il y a de cela quinze ans.
Ce samedi 8 octobre 2022, notre attention est attirée par le contenu de sa boutique. On peut y admirer plusieurs robes de mariage.
Elle les importe de destinations tels que les États unis et l’inde. Elle a ouvert son atelier sis à Abobo-té, non loin de la pharmacie éponyme. Par l’entremise d’un couturier, elle fait créer des modèles locaux.
Elle nous confie qu’elle mène cette activité plus par passion que par réel besoin de profit. Dans une affaire où les commandes ne sont pas très fréquentes, il lui est difficile d’évaluer son chiffre d’affaires.
Quand on lui demande les raisons de ce faible taux de sollicitations, elle l’explique par plusieurs raisons. La première serait liée à la commune. Quartier populaire, Abobo n’a pas toujours des habitants aux moyens suffisants pour venir dans sa boutique. De plus, ses articles et sa boutique ne bénéficient pas d’une mise en lumière suffisante, notamment sur les réseaux sociaux.
En ce qui concerne ses prix, il faut distinguer les prix des robes qu’elle loue de ceux qu’elle vend. Pour lui louer une robe, il faut prévoir entre cinquante et deux-cent mille francs CFA. Pour les articles en vente, le prix est fonction du prix d’achat qui varie grandement.
Elle compte rentrer en contact avec une personne à même de donner plus de visibilité à son commerce, surtout via des campagnes publicitaires digitales.
Benie Eckra, contributeur Pepesoupe à Abobo