L’avènement du Covid-19 en Côte d’Ivoire a conduit les autorités ivoiriennes à prendre des mesures importantes pour limiter la propagation du virus. Au nombre de ces mesures, la fermeture des écoles préscolaires, primaires, secondaires et universitaires. Puis celle des maquis, bar, boites de nuit, restaurants et lieu de spectacle.À Korhogo, les taxi-motos, l’une des principales sources de revenus des populations, sont fortement impactés par cette situation.
En effet, les chauffeurs de ces engins ont vu leur activité ralentir. Leur clientèle, constituée essentiellement des employés des espaces publics, est de moins en moins présente.C’est le constat qui a été fait par une équipe de la rédaction de PepeSoupe au quartier Tiekelezo extension le samedi 25 avril 2020 dans la cité du Poro.Selon Adama Silué, un chauffeur, la crise du Covid 19 engendre une réduction de sa recette journalière qui est passée de 4500 francs CFA à 1500 francs CFA. De plus, la réduction du temps de travail est un facteur important qu’il met en cause pour expliquer cette situation, car il est maintenant impossible de travailler au-delà de 21 heures (heure du couvre-feu).

Pour Silué, cette situation est encore plus difficile à surmonter pour les taxi-motos, qui sont des engins de location.Par ailleurs, malgré cette situation, le transporteur ne comprend pas la mairie de Korhogo qui réclame et sanctionne les réfractaires au recouvrement de la taxe municipale fixée à 2500 francs par mois.En attendant, le retour à la normale, les propriétaires et les chauffeurs de taxi-motos prennent leur mal en patience.