Kouamé Konan Élie Richard est un jeune tisserand de pagne traditionnel au quartier résidentiel de Tiébissou. Ayant appris le métier auprès de son père dès son jeune âge, il perpétue aujourd’hui cette tradition familiale avec passion et dévouement. Le vendredi 27 juillet 2024, nous l’avons rencontré en plein travail, occupé à confectionner des pagnes baoulé.
Kouamé Konan explique que la confection d’un pagne peut prendre un jour ou deux, selon la complexité du design et la qualité souhaitée. Les prix varient également en fonction de ces critères : « Pour les femmes, on peut avoir un pagne à 15 000 ou 20 000 francs, pour les hommes, c’est 30 000 ou 25 000 francs. » La différence de prix s’explique par le temps et l’effort nécessaires pour réaliser les pagnes destinés aux hommes. « Pour les hommes, c’est plus long, » précise-t-il, soulignant la complexité et la minutie requises pour ces pièces.
Malgré les défis du métier, Kouamé Konan Élie Richard trouve une grande satisfaction dans son travail. Chaque pagne qu’il tisse est unique, reflet d’un savoir-faire ancestral qu’il est fier de maintenir vivant. À Tiébissou, sa réputation grandit, attirant une clientèle variée, aussi bien locale qu’internationale, désireuse de posséder ces œuvres d’art textiles.
Ce jeune artisan incarne la transmission d’un patrimoine culturel précieux et son engagement à perpétuer cet héritage est palpable dans chaque fil qu’il tisse. Par son dévouement et son talent, Kouamé Konan Élie Richard contribue à la préservation et à la valorisation des traditions baoulé, tout en inspirant les jeunes générations à embrasser et célébrer leur culture.