Chaque 1er lundi du mois, se tient le traditionnel salut aux couleurs à la préfecture de Samatiguila. Ce lundi 1er Aout 2019 n’échappe pas à la donne.
Mais dans un contexte où les actes civiques sont relativement peu légion, il importe de relever et de mettre en avant, dans cet exercice civique, une leçon de haute valeur citoyenne : le raffermissement du lien entre le gouverneur et ses administrés et vis versa. Cela est reflété dans les trois points suivants.
D’une part, outre les fonctionnaires et chefs de services publics, un nombre important de villageois notamment des passants dans la rue observent le « halte civique » du salut au drapeau national. D’autre part, de nombreux riverains de la préfecture y compris le chef du quartier y participent volontiers à cet exercice de portée civique autour de leur gouverneur.
Enfin, le préfet profite de ce moment citoyen pour sacrifier à son obligation de rendre compte ou redevabilité attachée à sa fonction: « Samatiguila était à l’honneur, j’ai participé à un séminaire à Yamoussoukro où j’ai présidé les travaux » dit-il. Aussi fait-il le point sur l’avancée du bitumage de l’axe qui passe par la grande artère de la ville. De plus aussi, le Préfet s’est réjoui de l’éclairage de l’avenue principale de la ville. En outre, il a salué individuellement les personnes présentes. Ce salut aux couleurs s’est achevé par des bénédictions pour la Côte d’Ivoire.
Cet exercice de redevabilité ou obligation de rendre compte du préfet est fort apprécié des populations locales si on s’en tient aux commentaires très favorables des participants. Outre l’adhésion des populations locales à l’action publique, cela facilite le contrôle démocratique citoyen dans le cadre de la démocratie participative locale à Samatiguila. (300 mots)