Les zones rurales, il y a des villages qui sont non seulement éloignés des zones urbaines, mais encore plus, ils sont difficilement accessibles, à cause de l’état de la route. Pour avoir une voiture de transport en commun et relier un village voisin, il faut attendre souvent une semaine.
Pour palier ce manque de véhicule constant et quotidien, certaines personnes ont eu l’idée de mettre en place le transport par motocyclette. Cela permet de faire des courtes distances reliant les villages et les campements. Il n’est pas rare de voir trois ou même quatre personnes sur une moto ou encore d’énormes bagages sur le siège arrière de la moto. L’état de la route, et le sûr chargement mettent à mal les engins. Il faut donc veiller à leurs entretiens et les réparer le cas échéant.
Jean-Michel est de ceux qui se proposent pour entretenir et réparer les motos à Kendendan un village situé à 77 kilomètres de Beoumi dans le centre de la Côte d’Ivoire, non loin de Bouaké. Il est le seul réparateur de moto aux alentours et peut-être même le premier. C’est après cinq ans de formation auprès d’un propriétaire de garage que son grand frère lui soumet l’idée de venir s’installer à Kendendan. La difficulté est d’avoir un magasin pour installer tout son matériel, il faut ajouter celui de la fourniture des pièces détachées pour moto. En plus du manque de pièce disponible, il se retrouve très souvent en face de moto qui fonctionne malgrès leurs états obsolètes, en conséquence quand il faut changer une pièce, c’est compliqué.
Ses tarifs, dit-il, sont les mêmes que partout… Allez savoir !
Jacques Alfred Taho, contributeur PepeSoupe à Beoumi