Les machines à sous de fabrication chinoise ont envahi les rues d’Abidjan depuis quelques années, offrant aux joueurs la possibilité de gagner entre 300 et 2000 francs CFA en pariant une somme minimale de 100 francs CFA. Bien que la frénésie autour de ces machines ait diminué à mesure que le Lotto de la LONACI, et ses machines, a pris de l’ampleur, elles ont toujours leurs fidèles clients. Cependant, leurs détracteurs estiment que le mécanisme est quelque peu biaisé, permettant aux détenteurs de ces engins de remporter la majorité des gains.
Les gérants de ces machines sont souvent sur la défensive lorsqu’ils sont interrogés, ce qui rend difficile d’en apprendre plus sur le fonctionnement des machines et sur la façon dont les bénéfices sont partagés. Les grands gagnants seraient les détenteurs de ces engins, qui viennent généralement collecter les recettes en fin de journée, tout en restant discrets sur leur présence.
Le jeu en lui-même est simple : les joueurs effectuent une combinaison de choix et attendent de voir si elle s’affiche sur l’écran, sur fond musical. Néanmoins, cette simplicité peut cacher une complexité dans la manière dont les machines sont programmées, ce qui rend difficile de déterminer si les résultats sont véritablement aléatoires.
Malgré les critiques, les machines à sous continuent d’être populaires auprès des joueurs à la recherche de gains rapides. Bien qu’il puisse être difficile d’en apprendre plus sur leur fonctionnement et leur légalité, il est important de se rappeler que tout jeu de hasard comporte des risques, et qu’il est important de jouer de manière responsable.
Eckra Benie, contributeur PepeSoupe à Cocody
