« La route tue », « la vitesse tue », « soyez prudent » ! Autant de slogans çà et là pour sensibiliser les usagers de la route. C’est autant valable pour les automobilistes que les motocyclistes. Ils se doivent de respecter les règles établies et ne doivent commettre aucune effraction (comme un excès de vitesse, le téléphone au volant, utilisation d’un rond-point ou encore un non-respect de la signalisation routière, pas de surcharge). Samedi 10 juillet 2021; il est 9 h. Quatre individus juchés sur une moto traversent le pont Général De Gaulle dans le sens Plateau- Marcory à toute vitesse. Inutile de préciser qu’ils sont sans casque. Ils ne semblent pas être inquiets. Cette image est ahurissante, elle n’est pas surprenante pour les Abidjanais et certainement pour l’ensemble des habitants des villes et bourgades de la Cote d’Ivoire. C’est presque devenu normal. On a l’impression que rien n’est fait pour que les gens soient disciplinés et qu’ils ne mettent pas leur vie en danger et non plus celle des autres. Cette sorte d’insouciance est l’image d’un manque d’instruction, un manque de discipline, mais surtout un manque de mesure de répression de la part des autorités de la sécurité routière. En effet, il est important de bien éduquer et informer les usagers afin de limiter ce genre d’infraction le réseau routier. Elles doivent donc informer et sensibiliser au mieux tous les usagers par le biais des campagnes de prévention, mais également des actions de contrôle et de communication. C’est bien d’exiger les permis pour tous conducteurs d’engins à deux roues. Il serait mieux de faire fonctionner les 1000 caméras installées dans la ville d’Abidjan pour réprimer et sanctionner tout contrevenant.
Alfred Taho contributeur PepeSoupe au Plateau.
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