Frappés par la perte d’un des leurs durant la période de la tabaski de cette année, les membres de la famille Sékou vivant au quartier Sokoura de Zuénoula, se sont gardés de toute célébration, afin d’honorer la mémoire du parent défunt qui les a quittés.
Le mardi 1 er septembre 2020, soit un mois plus précisément après cette douloureuse épreuve, ils se sont réunis pour le sacrifice à Allah, comme le veut la tradition musulmane quand c’est l’Aïd-el-Kebir. À cette occasion, ce sont deux bœufs qui ont été immolés en l’honneur du saint prophète de l’islam. Une fois le sacrifice terminé, la famille en fête a tenu à associer ses voisins à sa joie, en procédant à un partage de viande dans les domiciles jouxtant le leur. Vu que cette commémoration de l’Aïd-el-Kebir se voulait modeste, les festivités se sont limitées à une simple réception. Ce qui a permis à tous les participants de manger et de boire à satiété. Avant de se séparer, des bénédictions ont été prononcées sur la vie de chaque membre de cette famille, afin qu’Allah l’assiste et le soutienne dans ses bonnes œuvres.
Pour Diomandé Sékou, cette célébration est venue à point, car elle a servi à faire oublier un tant soit peu le deuil qui s’était abattu sur lui et les siens. « Nous nous sommes retrouvés dans la joie aujourd’hui. Le malheur est derrière nous maintenant. Disons merci à Dieu pour sa grandeur, car tout ce qu’il fait est bon », a-t-il reconnu.