Le permis à point fait grincer les dents chez nombreux automobilistes. Pour certains, c’est une forme de racket formalisé et pour d’autres, c’est une mesure injuste qui vient leur mettre encore des pressions financières et du stress au volant. Jusqu’à ce jour, nombreux sont ceux qui ne savent ni comment l’on perd des points encore moins comment ils sont récupérés.

La perte des points relève d’une infraction constatée par les agents et qui entre dans le cadre des retraits de points. On a entre autres le dépassement de la vitesse autorisée au-delà de 25 km/h en rase campagne et de 40 km/h sur l’autoroute. Il y a aussi le refus de se laisser dépasser, le refus d’obtempérer a un agent, le téléphone au volant, conduite en état d’ivresse ou encore lorsque l’on dépasse le taux d’alcoolémie dans le sang ainsi que bien d’autres infractions. Ces points vont de 2 à 6 points selon la nature et la gravité de l’infraction.
Pour la récupération des points, le gouvernement a pensé à des formules de recyclages payées par les contrevenants dans un centre spécialisé agréé par le ministère des transports durant une période donnée. Ces prix varient de 100 000 f minimum à 300 000 f maximum. Les contrevenants ont aussi une autre option pour la récupération des points. Cela consiste à ne pas commettre d’infraction sur 2 années consécutives à compter de la date de l’infraction qui cause un retrait de points. Les automobilistes ont aussi la possibilité de poser des réclamations dans un délai de 2 semaines maximum.
M. Sylla Drissa, chauffeur de taxi, estime que les contours de cette mesure ne sont pas encore maîtrisés et souhaiterait un report de la répression. Il estime aussi que la vidéo verbalisation, l’un des aspects de cette loi est un peu flou.