Existent-ils des métiers propres aux hommes et d’autres uniquement réservés aux femmes ? Dans la société africaine, la culture a interdit pendant bien longtemps un certain nombre de comportements aux hommes parmi lesquels figure la cuisine. Aujourd’hui, cette culture se voit elle-même être modernisée et laisse opérer des changements ? Philippe Wognin, un pâtissier de Bonoua a dû se confronter aux exigences de la culture avant de s’imposer pour poursuivre son rêve. Ce 8 mai, c’est avec la mère de ce dernier, madame Wognin que nous échangeons à ce sujet. Pour la petite anecdote, il nous raconte que depuis son bas âge avait toujours aimé la pâtisserie. En effet, quand il lui arrivait d’avoir quelques pièces d’argent, il allait s’acheter des assiettes, quelques ustensiles de cuisine.

Chose, d’ailleurs pas normale pour un garçon, son père l’a interpellé à plusieurs reprises. Il était un bon élève, intelligent et assidu, mais avec le temps, il demande à ses parents de faire la pâtisserie et une fois encore le père s’y oppose. Alors, petit à petit, il commence à se former via Internet en y ajoutant une petite formation faite dans une école de cuisine. Madame Wognin se sent très fière de son enfant en le voyant aujourd’hui évoluer dans ce milieu. Pour elle, l’on naît avec un rêve, avec un métier également, donc il suffit de le soutenir afin qu’il puisse se réaliser. Le conseil qu’elle donne à Philippe est qu’il persévère dans ce qu’il fait et avec leurs bénédictions, il ira de l’avant.
Sandrine Koné, contributeur PepeSoupe à Bonoua.
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