La traversée de la chaussée semble être une chose banale, mais à bien y voir, très nombreux sont les Ivoiriens qui ne savent pas le faire. Pour des enfants et adolescents, on peut leur accorder des circonstances atténuantes. Mais pour les majeurs et adultes, cela ne s’explique pas.
Chaque jour, on voit des milliers de personnes sur les différentes routes du pays, en train d’effectuer cette action. Si plusieurs attendent le feu rouge avant de s’y aventurer, ça n’est pas le cas pour une bonne partie.
Pour ceux qui traversent au feu rouge, plusieurs passent entre les véhicules ou derrière ceux déjà à l’arrêt plutôt que de passer devant et sur les bandes blanches. Or, en passant entre les véhicules ou derrière, il y a la possibilité de se faire renverser par une voiture qui n’est pas encore arrivée là où elle devrait logiquement s’arrêter malgré que le feu soit rouge. Et ce qui est encore plus grave, c’est qu’avec la prolifération des motos qui circulent régulièrement entre les voitures, ces piétons ont de fortes chances d’être percutés.
Une autre catégorie de piétons qui traverse sans savoir le moment auquel le faire. Que le feu soit rouge ou non, à l’angle d’un carrefour ou en plein virage, ces derniers s’y aventurent sans même tenir compte du fait que les automobilistes pourraient ne pas les voir. Ce qui les expose à des accidents.
Ce constat a été fait par l’office de la sécurité routière (OSER) et le ministère des transports qui, en septembre dernier, ont fait une campagne de sensibilisation conjointe à cet effet. Durant 5 jours, ces entités avec leurs bénévoles ont sillonné plusieurs routes de la ville dont principalement celles de Yopougon pour une sensibilisation. Mais apparemment cela n’a pas porté.
Il urge qu’une meilleure communication soit faite à ce sujet, pour une meilleure sécurité des piétons.
Bainguié jean-françois contributeur PepeSoupe à Yopougon.
