Abobo gare, nous sommes dans la rue voisine à la mairie de la commune. Monsieur Aka nous reçoit dans son atelier ce vendredi 16 septembre à 13h. Il y travaille depuis 2003. Sa longévité tient, selon lui, à l’accueil et la qualité du service offert à ses clients.
Quand nous lui demandons s’il n’est pas inquiet pour son métier, à cause des appareils numériques, il répond par la négative. Pour lui, la montre demeure un accessoire de mode prisé par nombre d’individus. La jeunesse, surtout, tient à avoir des montres de qualité. Les grandes horloges de maison, contrairement à une idée reçue, sont toujours utilisées selon notre hôte.
Il indique qu’avec leurs nouveaux boitiers intégrés, il y a encore plus de travail avec elles qu’avant. Leur mécanisme, plus complexe, permet une plus grande durée de vie et donc plus de maintenance. D’un autre côté, de moins en moins de gens choisissent de devenir horloger. Il y a en conséquence du travail pour ses collègues et lui.
Quant à la rémunération, elle lui permet de subvenir aux besoins de sa famille. Elle n’est pas égale à celle de ses confrères d’ailleurs, mais elle reste conséquente.
Comme conseil à ceux qui veulent suivre son exemple, il invite à être professionnel et courtois.
Eckra benie, contributeur PepeSoupe Abobo.