Depuis ce lundi 8 janvier, c’est la reprise des classes au niveau de l’enseignement primaire et du secondaire. Élèves, enseignants et tout le personnel scolaire, tous reprennent droit à leur devoir. Cette reprise est aussi le retour des embouteillages tant humain qu’au niveau de la circulation Routière à Abidjan.
Ce matin dès 6 h, on pouvait déjà apercevoir les longues files d’attente aux arrêts et terminus des bus. Si à certains endroits le désordre est de coutume, à la toute nouvelle gare du Koweït, les agents Sotra tenaient les rangs comme dans l’armée. Aux abords des routes s’offrait un spectacle comparable à des combats de lutte traditionnelle Africaine. Les taxis et les gbakas étaient la cible des potentiels passagers. À peine qu’ils s’approchaient des accotements, ils étaient d’appris d’assaut. Ils n’avaient même pas le temps de garer et descendre les passagers à l’intérieur que les portières étaient déjà ouvertes. Certaines personnes y montaient malgré cela pour être sûrs de ne pas manquer leur chance. L’impossibilité pour ceux arriver à destination de descendre, emmène les chauffeurs à employer leur vulgarité légendaire pour essayer de calmer les ardeurs. Personne ne veut arriver en retard au travail ni à l’école.

Cette situation est le moment rêvé des transporteurs, qui ne perdent pas le temps à monter les enchères des courses. Le coût du transport passe du simple au double. Et très souvent, cela est pour une partie du trajet. Ils vous déposent en cours de chemin pour certains et vous contraignent à trouver d’autres véhicules pour arriver à destination. Au pire des cas ils font eux-mêmes la suite du trajet moyennant un autre titre de transport. sans blagues !
Comme quoi, les jours de quoi sont aussi des jours de marchés pour les transporteurs.
Bainguié jean-françois contributeur PepeSoupe à Yopougon.