La circulation routière en Côte d’Ivoire est régie par un ensemble de règles et de prescriptions appelé le code de la route, qui s’applique aux automobilistes, aux camionneurs, aux motocyclistes et même aux piétons.
Cependant, avec l’essor de la livraison urbaine, particulièrement amplifié par la pandémie de la Covid-19, le pays connaît une prolifération sans précédent de motos. Cette expansion a créé de nombreuses opportunités d’emploi, mais elle a aussi mis en lumière un problème majeur : un grand nombre de motocyclistes, en particulier parmi les livreurs, ne respectent pas le code de la route.
L’une des infractions les plus fréquentes et dangereuses commises par ces motocyclistes est la conduite en sens inverse. Cette pratique imprudente est observée sur toutes les routes du pays, mettant en danger la vie des usagers de la route ainsi que leur propre sécurité. Récemment, à Adjame Liberté le 11 août, un constat accablant a été fait alors que de nombreux motocyclistes roulaient à contresens. Qu’il s’agisse de jeunes ou de plus âgés, le besoin d’atteindre rapidement leur destination semble souvent l’emporter sur leur propre sécurité et celle des autres usagers de la route.
L’un des livreurs, Modeste Atchori, interviewé vers 15h, a admis avoir commis de telles infractions par le passé. Au début, ne connaissant pas les signalisations routières, il empruntait les voies interdites sans même le réaliser. Cependant, depuis qu’il a pris connaissance des règles de conduite, il tente de les respecter, cédant rarement à la pression des clients. Un autre individu a exprimé un avis similaire, mais a préféré garder l’anonymat.
Face à cette situation critique, il est impératif de rappeler aux motocyclistes que la sécurité routière est l’affaire de tous. Leur responsabilité individuelle joue un rôle majeur dans la préservation de leur propre vie ainsi que de celle des autres usagers de la route.
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Adjamé.
