Il suffit d’emprunter le chemin Sassandra-San Pedro pour maudire le parcours jusqu’à destination. Manque de volonté ou refus du développement ? Une chose est sûre c’est que la population ou tous ceux qui s’y hasardent, subissent la terreur d’une route aux attitudes préhistoriques. Un mélange pis que la salade : du bitume mélangé à la terre battue. Impossible d’avancer à la conventionnelle, le rythme imposé à cause de l’état de la route donne les résultats suivants : Coupure de route par des bandits, retard remarquable, accidents, crevaisons. Le danger est donc grand sur ce petit parcours d’autour de 77 km. Or dit-on, un port existerait à San Pédro ! Un port pour une voie de porc ?
Pourquoi un si grand manque de respect au chemin d’une ville dont les activités font respirer l’économie ivoirienne ? En réalité la voie de San Pedro en venant da Sassandra ressemble au planteur de cacao dont la récolte fait de la Cote d’Ivoire, le 1er producteur mondial mais lui même, pauvre, ne peut s’acheter un chocolat! quel paradoxe! Je ne crois pas que la population veule qu’on achète à chaque ménage un sac de riz ! Non pas du tout, elle veut simplement des actions a satisfaction commune, dont les bonnes routes par exemple.
Kobé Mikael, contributeur PepeSoupe à Sassandra.
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