En Côte d’Ivoire, on trouve presque dans toutes les villes du pays, un village ou un quartier appelé “Dioulabougou“. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, en passant par le centre, il y a forcément des Dioulabougous quelque part. Le thème Dioulabougou signifie en langue Malinké, “village de Dioula“. En général, ces endroits sont des quartiers précaires.
Ce 06 mars, nous étions dans le vaste quartier Zimbabwé à Vridi 3, dans la commune de Port-bouët. Situé en pleine zone portuaire, Zimbabwé, renferme plusieurs sous-quartiers dont Fenti, Foyer et surtout le fameux Dioulabougou.
Ce chaleureux quartier est peuplé de plusieurs milliers d’âmes venant de divers horizons. Des Ivoiriens de tous bords, de même que des étrangers venant des pays frontaliers et de la sous-région. À Dialabougou, il n’y a pas de distinction entre fils et filles du quartier. L’on vit en parfaite communion et la solidarité est de mise.
Pourquoi ce sous-quartier est appelé Dioulabougou ?
Coulibaly Youssouf, se propose de nous l’expliquer.
Selon ce dernier qui a toujours vécu dans ce quartier, le nom Dialabougou est venu du fait qu’il y avait au départ plusieurs résidents d’ethnie Malinké, communément appelés “Dioula“. Vu qu’ils habitaient tous le fond du quartier, les autres riverains ont décidé d’appeler ce lieu Dioulabougou. Et toujours selon Coulibaly Yssouf, c’est ainsi que les Dioulabougous se sont créés un peu partout en Côte d’Ivoire.
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Port-bouët.
