La Côte d’Ivoire fait partie des principaux producteurs d’attiéké au monde à côté de la Chine. Cette production est assurée par de nombreuses start-ups implantées un peu partout dans le pays. L’attiéké est un petit miracle ivoirien ; nourriture la plus prisée des habitants de Côte d’Ivoire après le riz. La fabrication de ce type de denrées passe par plusieurs étapes qui demandent beaucoup de patience et d’attention. Notre équipe s’est rendue dans une usine de fabrication de l’attiéké au grand marché d’Abobo. La gérante Mme Kotiko nous livre quelques détails sur la production de l’attiéké depuis le circuit d’approvisionnement de son entreprise.
« Je prends mes maniocs dans la ville de Bonoua, puis on les taille avant de les fermenter. Par la suite, on les met dans un sac pour extraire l’eau contenue dans le manioc. Après, on tamise le manioc pour récupérer de petits grains qui vont devenir l’attiéké ». Madame Kotiko reçoit ses clients des quatre coins de la commune d’Abobo. Elle leur propose une variété d’attiéké notamment attiéké gros grain encore appelé Abodjama, Attiéké moyen ou de garba et le fin fin aussi connu sous le nom de petit grain. Ils sont vendus à partir de 100 CFA la boule. Les producteurs de l’attiéké ne cessent de parler de l’impact de la flambée des prix sur leur activité. M Kotiko nous explique une inflation de plus de 40 % dans son domaine d’activité. L’attiéké made in Côte d’Ivoire reste un secteur pourvoyeur d’emplois pour de milliers de jeunes ivoiriens.
Robert Bassinga, contributeur PepeSoupe à Abobo