Le mercredi 24 juillet 2024, dans le quartier Corridor Sud de Bouaké, Bakayoko Moussa, pêcheur expérimenté et père de famille, est arrivé sur les rives du fleuve avec un peu de retard. À 10 heures, il se hâte de récupérer son filet qu’il avait laissé la veille, une technique astucieuse d’appât pour attirer les poissons.
D’ordinaire, Moussa commence sa journée de pêche vers 7 heures du matin. Chaque lever du soleil le trouve déjà en action, prêt à affronter les eaux avec sa pirogue. “La pêche, c’est plus qu’un métier pour moi, c’est une passion,” confie-t-il. “Chaque jour apporte son lot de défis, mais aussi de récompenses.”

Son engagement envers son métier ne s’arrête pas aux rives de Bouaké. Moussa se rend souvent dans des villages voisins, explorant de nouveaux territoires de pêche. “J’aime découvrir de nouveaux endroits et techniques,” dit-il. “Cela me permet de diversifier mes prises et d’améliorer mes compétences.”
Vivre de la pêche n’est pas toujours facile, surtout quand il s’agit de subvenir aux besoins d’une famille. Cependant, Moussa reste déterminé et optimiste. “Je veux montrer à mes enfants que, même dans les moments difficiles, le travail acharné et la persévérance paient toujours,” explique-t-il avec fierté.
Ses filets remplis de poissons témoignent de son habileté et de son dévouement. Les poissons qu’il ramène ne nourrissent pas seulement sa famille, mais aussi la communauté locale, créant un lien vital entre Moussa et les habitants de Bouaké.
Pour Bakayoko Moussa, chaque journée sur l’eau est une nouvelle aventure, une chance de perfectionner son art et de renforcer son rôle essentiel au sein de la communauté. Sa passion pour la pêche et son dévouement envers sa famille font de lui un pilier inestimable de la vie locale à Bouaké.