À Bassawa, dans la région du Hambol, Mr Coulibaly et ses trois femmes Ouattara Penin, Ouattara Yah et Ouattara Maimouna, montre l’exemple. La polygamie est l’un des faits cultuels les plus courants en Côte d’Ivoire surtout dans les zones rurales comme la localité de Bassawa. Les raisons qui justifient ce choix de vie sont nombreuses : le plaisir, la fierté, la loi islamique selon laquelle un homme doit obligatoirement épouser quatre femmes s’il en a les moyens. Mr Coulibaly, chef du village de Bassawa, lui, est polygame pour deux raisons. La première est relative à son titre de chef et la seconde est liée à sa fois islamique. Contrairement à ce qu’on pourrait penser d’un foyer polygame, les femmes du chef Coulibaly font preuve d’une incroyable entente. Penin la première, Yah la seconde et Maimouna la dernière et plus jeune proviennent toutes de Bassawa comme leur homme. Aujourd’hui, regroupées dans une même famille en tant que maîtresses de maison, Maimouna et ses co-épouses font tout leur ménage ensemble. « Nous n’avons pas de programme de préparation, quand notre mari dit ce qu’il veut manger, on prépare toutes ensembles, les habits aussi on les lave ensemble » dit Maïmouna. Elle ajoute également que s’il s’avère qu’il y a un menu qui ne plairait pas à l’une d’entre elles, elles font un autre mets et le partage. Cependant, partout, où se trouvent plusieurs personnes, il y a forcément de petites mésententes ? Maimouna dit à cet effet que : « Quand il y a une petite dispute entre nous sans que monsieur ne soit au courant, on règle entre nous. Mais dans les cas où il est au courant de la dispute, c’est lui qui règle » Ces femmes font la fierté de leur mari et sont admirées par toute la population.
Shaïna Coulibaly, contributeur PepeSoupe à Dabakala
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