Le mercredi 24 juillet 2024, nous avons rencontré Tuo Yadima, chauffeur de gros camions, au quartier Air France 3 de Bouaké. Originaire de Korhogo, il travaille à Bouaké depuis trois ans. Tuo s’apprête à entreprendre un voyage de trois jours vers Goumeré. Malgré les défis, il continue de parcourir les routes pour subvenir aux besoins de sa famille, qu’il n’a pas vue depuis plusieurs mois.
Étudiant en géographie, Tuo a dû interrompre ses études pour prendre ce travail de chauffeur. “La vie de chauffeur de gros camions n’est pas facile”, confie-t-il. Les longues heures sur la route et les nombreux jours loin de chez lui rendent la vie difficile. “Cela fait plusieurs mois que je n’ai pas pu retourner voir ma famille à Korhogo”, explique-t-il avec une pointe de tristesse dans la voix. Cependant, il n’a pas d’autre choix que de continuer. “Je suis obligé de le faire pour pouvoir subvenir aux besoins de ma famille.”
La profession de chauffeur de camion est exigeante et souvent sous-estimée. Les longs trajets et les responsabilités qui accompagnent la conduite de ces véhicules massifs ajoutent à la pression quotidienne. Tuo Yadima est un exemple de détermination et de sacrifice. Sa volonté de soutenir sa famille malgré les difficultés montre une résilience admirable.
En attendant, Tuo continue de parcourir les routes, transportant des marchandises essentielles d’un point à un autre, jouant un rôle crucial dans l’économie locale. Son histoire est un témoignage de courage et de dévouement, rappelant les sacrifices que beaucoup font pour le bien-être de leurs proches.
