Jaurès Kouassi poursuit son séjour dans le campement de Baoulésso où vivent ses parents. Dans cette localité du département d’Azaguié, le jeune étudiant de l’Université Nangui Abrogoua d’Adjamé, s’est adapté à la vie rurale. En plus des activités champêtres, Jaurès s’est découvert une autre passion : la chasse. Et depuis, il ne fait plus un pas sans son fusil. Avec son arme, il parcourt les champs à la recherche de gibier. Comme tout débutant, il préfère s’attaquer aux petites proies, en particulier les rats palmistes, les écureuils et autres bêtes qui s’attaquent aux cultures.

Pour cela, il sillonne les parcelles espérant surprendre des animaux. Ce samedi 16 mai 2020, cela fait 5 jours qu’il n’a pas fait parler la poudre et il est très peu fier de cette situation. « La dernière fois que j’ai eu un gibier, c’était le 10 mai. Je l’ai surpris en train de creuser dans le champ de ma grand-mère. J’ai pris le temps de charger mon arme avant de faire feu. Il a été atteint sur le côté et c’était un gros rat que j’ai bien visé », s’est-il félicité.

Pour être plus efficace face à ses cibles, Jaurès se fait entraîner par des hommes rompus à la chasse. Il bénéficie de leurs conseils et de certaines expériences qu’ils partagent avec lui. De plus, Jaurès l’amateur de chasse a appris à tendre des pièges aux animaux de la brousse.