L’école n’est certes pas la seule voie de réussite, mais elle le meilleur moyen pour l’acquisition du savoir. En d’autres termes, les établissements scolaires ont tous besoin de traitement convenable pour un meilleur avenir des apprenants. Cependant, la triste réalité est de constater que de plus en plus d’établissements dans les sociétés ivoiriennes sont délaissés. Les difficultés aussi bien financières que matérielles y sont couramment ignorées. Yahi Tue Parfait Joël du quartier Zianli est le président du COGES de Seoun Guiglo. Au cours d’un bref entretien ce 13 mai, il a parlé des difficultés de l’école en question. En effet, notre président fait savoir que cet établissement primaire de plusieurs bâtiments est confronté à d’énormes difficultés.
Et cela s’observe aussi bien sur le personnel éducatif que sur les infrastructures. Les enseignants qui travaillent viennent pour la plupart d’ailleurs. Ce qui implique des problèmes d’installation et de communication. Ces maîtres et maîtresses sont confrontées aux problèmes de logement depuis longtemps, un problème auquel les populations envisagent de mettre un terme eux-mêmes. De surcroît, ce grand établissement de six bâtiments ne possède aucune cantine pour les élèves et y manque de clôtures. Encore, suite à l’obtention du CEPE, un élève désireux de continuer l’école est contraint de se rendre dans une ville ou un village. Cela s’explique par le manque d’école secondaire à Seoun Guiglo. Des conditions d’apprentissage auxquelles sont soumises aux élèves dans les établissements publics ivoiriens.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à Séoun Guiglo.
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