Les jardins publics sont faits généralement pour permettre à la population d’avoir un endroit de détente et de repos autre que leur domicile. Leur utilisation est donc à but non lucratif et de ce fait ne nécessite pas qu’une personne ait à payer une somme pour y accéder. Mais dans la région du N’Zi, précisément dans la ville de Dimbokro, au centre de la Côte d’Ivoire c’est tout l’inverse. Le 3 avril, nous avons rencontré monsieur Koffi Arsène, collecteur de la mairie de Dimbokro dans le domaine du service financier. Selon ses explications, le jardin public de Dimbokro était un endroit en mauvais état. La mairie voyant la population dans le besoin d’espace pour entreprendre, a pris l’initiative de le réaménager. Cela se voit par l’aménagement de différents conteneurs qui servent de magasins à louer à des particuliers.
C’est donc un plus pour favoriser le développement et l’avancée des activités dans la ville. D’après ses dires, il travaille souvent au près de la mairie et son rôle est de collecter les taxes des vendeurs à l’étalage. Pour les magasins situés au jardin publics, ce sont les agents techniques qui sont chargés de l’attribuer aux particuliers. Au sortir de cela, le particulier c’est à dire le vendeur ayant obtenu le magasin devra chaque mois contribuer au paiement de l’impôt en s’acquittant de sa patente. En définitif, nous pouvons retenir que certes le jardin public est devenu privé, mais cela reste pour la bonne cause. La mairie par ce geste ne prive pas la population mais plutôt leur offre une chance d’investir en ayant un bon cadre pour développer leurs activités.
Michèle Djaman, contributeur PepeSoupe à Dimbokro
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