Satama-sokoura, ville du nord de la cote d’ivoire coincée entre les chefs-lieux que sont Dabakala et Katiola est habité par le peuple Djimini. Le nom Djimini tient son Etymologie de l langue Dioula et signifie « tourner autour de. » Les Djiminis parlent le Djimini, un sous-groupe linguistique du senoufo. Ils sont, pourrait-on dire bilingue puisque le malinké est usité un peu partout dans les villages Djimini Satama-Sokoura est divisé en trois villages : Koko, Natoplé et Danbasso. Il n’y a pas si longtemps de cela, le village de Danbasso s’est retrouvé devant un problème qui a fait appel à la sagesse des anciens pour être résolu : la désignation d’un nouveau chef.
Le chef qui a dirigé le village pendant très longtemps s’en est allé rejoindre ses ancêtres. Son fils Tondossama Lorgorsina jouait le rôle de valet, d’intendant, de missionnaire auprès de lui pendant son règne. Il le soutenait dans ses taches parce que le chef était âgé et fatigué.
Lorsqu’il s’est agi de designer, un autre chef en remplacement du défunt chef, les anciens se sont réunis et ils ont choisi Tondossama Lorgorsina comme étant leur nouveau chef.
« Diriger n’est pas souvent aisé. Il y a des difficultés. L’une d’entre elles est de diriger des personnes plus âgées que soit, surtout quand il faut donner des ordres et une autre difficulté, c’est de gouverne avec très peu de moyens financier » déclare Tondossama Lorgorsina.
Les anciens comptent sur son expérience auprès de son père et surtout sur la fougue de sa jeunesse pour faire bouger les choses.
Jacques Alfred TAHO, contributeur pepesoupe, Satama-Sokoura