Dans l’optique de faciliter l’évacuation des eaux usées et de ruissellements, les infrastructures telles que les caniveaux son construites aux abords des voies bitumées.
Si la gestion et l’entretien de ces infrastructures revient principalement aux autorités publiques parmi lesquelles les municipalités, force est de reconnaître que les principaux usagers de ces infrastructures ont eux aussi une partition à jouer.
En tant qu’utilisatrices de ces caniveaux, les populations se doivent de les garder propres afin de faciliter le rôle premier de ces constructions. Si une telle assertion semble toute naturelle, c’est tout le contraire qui se passe dans la commune d’Adjamé.
En effet, le long de la voie reliant le carrefour II Plateaux à la caserne de gendarmerie d’Agban, les caniveaux sont pleins de détritus et autres objets censés se retrouver dans les poubelles publiques. Les passants, automobilistes et vendeurs installés de part et d’autre de cette voie se délestent de leurs sachets et déchets dans les caniveaux. Comme il nous a été donné de constater ce mercredi 10 juillet 2019 à 18h30, cela persiste.
Ces agissements ont pour conséquence d’empêcher les eaux usées de circuler. Un peu en amont par exemple, près de la station Petroci, un lavage auto déverse directement ses eaux sales dans le caniveau mais elles coulent pour stagner plus loin, vu que le caniveau est obstrué.
En plus des odeurs et risques d’inondation, cette situation est toute faite pour les moustiques et autres bestioles qui y prolifèrent. Outre le paludisme déjà présent, les populations s’exposent à l’épidémie de Dengue qui sévit actuellement en Côte d’Ivoire. ( 299 mots)