Lors des récoltes de riz Traoré Sidiki peut atteindre 40 sacs. Le 27 décembre, nous l’avons rencontré à Olienou dans la région du Gbêkê où il cultive essentiellement pour nourrir sa famille. La saison sèche bat son plein. L’eau est difficile à trouver pour arroser les piments, tomates et patates que Traoré Sidiki cultive. C’est un homme d’une cinquantaine d’années qui a les mains déformées par les longues années passées à cultiver la terre.
Ça fait 15 années environ qu’il possède ses terres. Selon la période de l’année, il fait la culture de maraîchers ou de riz. Si Traoré Sidiki cultive la terre depuis de si longues années, c’est pour nourrir sa famille. Il ne sait pas du tout combien un sac peut lui rapporter. Il dit « je me fatigue pour que mes enfants n’ai pas faim… Je n’aimerais pas qu’on m’apprenne qu’un de mes enfants a volé parce qu’il avait faim ». Traoré Siriki a 10 enfants dont 5 garçons qui l’aident souvent.
Cédric Amani, contributeur PepeSoupe à Olienou
Lire aussi ⬇️