L’immigration clandestine, aussi appelée l’immigration irrégulière, c’est l’entrée illégale d’une ou plusieurs personnes sur un territoire étranger. L’illégalité s’observe dans la mesure où, ces personnes ne possèdent pas les conditions ou documents requis par la loi pour autoriser leur entrée sur le territoire en question. Lutter contre ce phénomène qui prend de l’ampleur à ce jour, est l’une des missions d’une organisation associative dans la ville de Daloa. Ce 23 mars, l’on a été à la rencontre du président de la jeunesse communale de Daloa, M. Zady Yves Francis. À la fois président du quartier ”garage” et de toute la jeunesse de la ville de Daloa, il a même écopé d’un poste à la mairie. C’est donc dans son bureau qu’il nous a entretenu. Au cours de cet entretien, il a mis en lumière la cause de leur lutte actuelle. Tout est parti d’un contact, il nous dit qu’ils ont remarqué que les jeunes s’adonnaient de plus en plus à l’immigration clandestine. Les jeunes dans cette zone du pays ont l’habitude de faire des convois pour s’adonner à cette aventure. Ce fléau marque l’esprit des uns et des autres du fait des séries de noyades diffusées par les médias du monde. Dans son intervention, il a fait savoir, entre autres, les activités qu’ils mènent dans ce cadre : << Nous menons assez d’actions de sensibilisations afin que ces jeunes-là puissent comprendre que des opportunités s’offrent à eux ici. Et pas forcément ailleurs.>>, a-t-il dit. De plus, il laisse entendre comme résultat de leur travail, l’insertion professionnelle de plus de 500 jeunes en ce qui concerne des opportunités, que ce soit : << dans la formation, l’emploi, permis de conduire >>, affirmait-il. Par conséquent, les convois ont considérablement baissé depuis lors.
Coulibaly Bamory, contributeur PepeSoupe à Daloa.
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