Une zone mal éclairée, des passages sinueux, de la broussaille par endroit, c’est cet espace d’environ 100 m², dans la ville de Daloa, à quelque encablure des quartiers Fadiga , Abattoire et Labia qui sert depuis un bon moment de décharge d’engins abandonnés. Les habitants sont mis devant le fait accomplit.
Les pneus de tous types et des containers de différentes tailles sont éparpillées çà et là. On voit ceux qui viennent les déposer mais on ne les voit jamais revenir les reprendre. Les habitants du secteur ne comprennent pas pourquoi les propriétaires d’engins lourds viennent abandonner leurs matériels usagés dans cet endroit. C’est pourquoi, ils sont allés s’enquérir auprès de la mairie. Mais ils n’ont pas encore eu un début de réponse.
Les habitants disent se plaindre non seulement parce que cette situation dérange le cadre esthétique de leur environnement mais aussi pour leur sécurité physique. La peur fait penser qu’un nid de malfrats qui pourrait s’organiser pour dépouiller ceux qui s’aventureraient pendant la nuit. Certains vont jusqu’à craindre pour leur santé puisque les pneus usagers, remplient d’eau de pluie, alimentent les maladies hydriques c’est-à-dire liées à l’eau et aux mains sales parmi lesquelles le paludisme, le choléra, la bilharziose, etc.
Malgré les interrogations et les plaintes, les camionneurs n’arrêtent pas et continuent de jeter tout ce qu’ils trouent obsolètes et inutiles. « C’est comme ça que naissent les garages et les casses dans les quartiers résidentiels C’est inadmissible » s’exclame Monsieur Thomas Barth GOUANOU un habitant de la zone. ( 250 mots)