Quelle solution pour la scolarisation des jeunes filles déscolarisées ? Pour répondre à cette question, une équipe d’étudiants de l’université de Man, séjourne depuis le samedi 5 septembre 2020, à Mahapleu dans la région du Tonkpi, dans le cadre du programme Social Change Factory.
L’équipe de l’U-Man, conduite par Troh Fabrice Sinde est composée de Awa Ballo et de Justin N’Da. Elle aura à travailler pendant les trois jours que durera cette mission, sur les raisons du faible taux de scolarisation de la jeune fille à Mahapleu. En effet, selon les données de la direction régionale de l’éducation nationale du Tonkpi, cette sous-préfecture est en tête de lice du classement des zones à faible taux de scolarisation des filles. C’est donc à ce titre que depuis leur arrivée sur le terrain, les représentants de l’université de Man, accompagnés de deux jeunes de la localité ( Guy Cyrille Lou et Bamba Tia), sillonnent ce cadre pour faire une enquête (sondages). Entre autres préoccupations sur le questionnaire des étudiants, il y avait quelles sont pour vous, les raisons du faible taux de scolarisation de la jeune fille ? Ou encore quelles solutions préconisez-vous pour remédier à ce problème ?
À ces interrogations, Mamadou Djoulde, interrogé par l’étudiante Awa Ballo, a dit que le problème, n’est ni financier, ni matériel, mais du ressort de la volonté des parents. « Le problème n’est pas dû au fait qu’elles (les jeunes filles) ne sont pas scolarisées, loin de là. Les parents n’y consacrent pas l’énergie nécessaire pour leur réussite contrairement aux garçons. », a-t-il confié. Poursuivant, il a indiqué que seule la sensibilisation pourrait venir à bout de ce phénomène à Mahapleu. Pour rappel, le programme Social change factory est un centre de leadership pour l’émancipation et l’autonomisation de la jeunesse en Afrique.