Du jeudi 26 au vendredi 27 décembre 2019, 48 heures de festivités pour DAGABATE Abdoulaye et CISSE Matogoma qui ont célébré leur mariage dans la pure tradition Djimini, l’ethnie d’Abdoulaye. Les Djimini sont un peuple vivant à l’est de la Côte d’Ivoire, dans la région de Dabakala.
Après avoir célébré le mariage religieux à la mosquée le jeudi où il a été question de prouver aux imams que l’union était sincère entre les tourtereaux, la cérémonie s’est poursuivie le vendredi avec la célébration traditionnelle.
Le frère d’Abdoulaye a porté Matogoma sur ses épaules pour parcourir le quartier tout en dansant. C’est avec des chasses mouches en mains et un voile sur le visage, accompagnée de la rythmique du tam-tam que Natogoma jonchée sur les épaules de son beau-frère a fait la procession dans le quartier. Pendant ce temps, Abdoulaye est resté invisible, loin du lieu de la cérémonie comme le veut la tradition.
La joie non contenue du couple se comprenait, car selon certaines indiscrétions leur union devait être célébrée depuis longtemps mais il y a eu un souci. Les parents de Matogoma et ceux d’Abdoulaye devait d’abord se mettre d’accord sur certains principes liés à la tradition. Le temps mis pour décider a fait dire qu’ils n’étaient pas d’accord de part et d’autre. A présent c’est chose faite, dans le meilleur des mondes. Tout est bien qui finit bien.(230 mots)