Il est bien connu que la vie est dure. Cependant, elle l’est davantage pour une femme veuve. Comme c’est le cas de Mariam Doumbia, une Ivoirienne de 34 ans vivant désormais dans la ville de Man. En effet, depuis que son époux Inza Diarrassouba s’en est allé en 2017, sa jeune épouse vit des moments difficiles avec ses 4 enfants que sont Moussa, 15 ans, Issiaka, 13 ans, Mocktar, 8 ans et Karidjatou, 4 ans.
Étant sans grand revenu, Mariam a dû quitter le Mali, la patrie de son époux pour venir ‘’se chercher” à Man avec ses enfants.
Mais à cause de sa situation économique, la jeune dame a décidé de ne pas faire le voyage avec les deux aînés de la fratrie Diarrassouba qu’elle a laissé avec ses beaux-parents.
Pour subvenir aux besoins de sa famille, depuis peu, Mariam s’est convertie au métier de lavandière. En dépit de ce fait, elle n’est toujours pas sortie de l’auberge. Par semaine, a-t-elle confié le mercredi 13 mai 2020 à 13 heures, ses revenus ne valent pas 5 000 francs CFA.
Et pourtant, au quotidien, la veuve doit assurer le repas de ses enfants, subvenir à leurs besoins de santé si nécessaire et aux dépenses immédiates des enfants qui fréquentent l’école primaire publique du quartier Blokoss où elle réside.
Pour s’être tant battue pour ses enfants, depuis un moment, Mariam Doumbia dit être sujette à une grande fatigue et à des douleurs musculaires.
Aujourd’hui, son souhait le plus ardent est d’obtenir un financement pour entreprendre la vente de pagnes afin de ramener auprès d’elle Moussa et Issiaka qui, aux dernières nouvelles ont quitté le Mali pour se rendre dans la ville natale de leur mère, Odienné.