À Bouaké, comme dans plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire, le commerce est très développé. De ce fait, il existe de multiples activités commerciales susceptibles de procurer de l’argent. Mme Doumbia Mariam est vendeuse de beignets dans la ville de Bouaké depuis des lustres. Ce 08 avril, alors qu’elle vendait à son point habituel à Air-France, nous l’avons interviewé. Selon ses dires, la vente de beignets est une activité assez exigeante qui fonctionne le plus souvent, pendant le mois de Ramadan. En effet, le Ramadan est une période de jeûnes de trente jours.
Et cette période est bien idéale pour l’exercice de plusieurs activités économiques. Notamment, le commerce. De ce fait, lors de son intervention, elle a parlé des réalités de ce domaine. À l’image du mois de carême et de la cherté de la vie, Mariam fait savoir que la situation est contraignante de son côté. À en croire ses propos, le prix du bidon d’huile de 25, litres a considérablement augmenté. En ce qui concerne celui du sac du mil que le pays importe du Mali et du Burkina, il a également augmenté. Selon Barry, une autre vendeuse de beignets, c’est une fluctuation qui s’explique par le fait que ces pays soient en période de crise. Et cela impacte négativement les activités de la vendeuse, la contraignant à diminuer la quantité des beignets pour que sa recette ne baisse pas. C’est ainsi qu’elle parvient à se faire des bénéfices dans cette activité.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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