Les routes sont fondamentales pour le développement. Elles ouvrent les localités qui en possèdent aux voies de communications et aux échanges. Les chantiers titanesques du métro d’Abidjan, des 4e et 5e pont, la Y4 et bien d’autres attestent de cela.
Le quartier Éléphant, compte parmi les nombreux quartiers précaires bordant l’autoroute de l’est, dans la commune de Port-bouët. Situé juste après le corridor de Gonzague, le quartier Éléphant est enclavé. Si une partie de ce vaste quartier a vu récemment la pause du bitume, les habitants du fond attendent leur tour. Ces derniers vivent le calvaire depuis des décennies à cause du mauvais état de la route. Il est très difficile de se déplacer dans ce quartier. Les vieux véhicules de transport en commun sont pour la plupart du temps au garage, à cause des pannes récurrentes.
Durant les saisons de pluies, la rue Pierre-Marie Currie, walebo et autres tombent dans un dénuement total. Une situation que les populations critiquent en appelant les autorités communales à l’aide.
M. Prosper Bazié nous fait part de son amertume quant à l’état de la route. Il invite les autorités communales à faire un travail sérieux plutôt que d’attendre les périodes électorales pour venir du profilage.
Franck Joël, chauffeur sur cette voie, est quant à lui désemparé. Il estime que la mairie ne fait pas suffisamment d’efforts pour mettre la route en bon état. Ce qu’il trouve vraiment dommage !
À l’instar des quartiers Abraham, Anani et Gonzague qui ont désormais leurs routes bitumées, les habitants d’éléphants espèrent profiter eux aussi, des aménagements routiers dont bénéficient, depuis peu, ces derniers. Ils lancent de ce fait un SOS au Docteur Emou Sylvestre, Député/Maire de la commune.
Espérons que cet appel soit entendu.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Port-bouët.