Pendant que de nombreux jeunes cherchent à quitter les campagnes pour la villes, avec l’idée d’une vie meilleure, d’autres comme Kouadio Wilfried ont décidé d’y retourner pour les mêmes raisons.
Le jeune homme de 26 ans, titulaire d’un Baccalauréat, s’est fait employer, depuis trois mois, dans une usine de chocolat dans son village à Tiassalé. Après l’obtention du Bac à Abidjan, il a passé deux concours d’entrée à la fonction publique notamment celui du Cafop et de laGendarmerie Nationale. Ses essaies s’étant soldés par l’échec, il décide de rentrer dans son village afin de «se débrouiller» et ne plus être dépendant, financièrement, ses parents. Papa d’une petite fille de cinq ans, il a choisi cette option dans l’optique d’en prendre soin mais également de réunir des fonds qui pourraient lui permettre d’ouvrir un commerce. Il souhaite à court terme, ouvrir un magasin de vente de vêtements car il dit avoir une expérience dans ce domaine.
Toutefois, Wilfried n’a pas abandonné l’idée de passer d’autres concours. En plus de celui de la Gendarmerie et du Cafop, il compte tenter sa chance avec celui de transitaire en haute douane. Le salaire qu’i percevra en cas de réussite sera une source importante dans son projet qui est de venir en aide à sa mère qui est souffrante.
Le marché du travail publique étant saturé en ce moment en Côte d’Ivoire, de plus en plus de personnes se sont lancées dans l’entrepreunariat .
Paule Valérie Konan, contributeur PepeSoupe
Tiassalé